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Les racines grecques et latines du vocabulaire français / Cécile, Bourgaux
Titre : Les racines grecques et latines du vocabulaire français Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile, Bourgaux, Auteur Editeur : DE BOECK SUP Année de publication : 2013 Importance : 251 p Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2801116944 Langues : Français (fre) Mots-clés : vocabulaire langue francais gracque latein Index. décimale : 840 Littérature Française
Résumé : Passionné par l'origine de notre langue, Jacques Cellard a voulu marquer la place capitale du grec et du latin dans notre vocabulaire scientifique et quotidien. Comme lui, partons à la découverte infinie de cette richesse reçue du passé, sachant aussi que les mots scientifiques ou techniques surgissent par centaines chaque année.
La plupart des mots courants de la langue française proviennent, par voie orale, du latin tel qu'on le parlait en Gaule aux IVe et Ve siècles. Les mots ont été repris, refaits, créés sur base latine par des savants, des professeurs, des gens d'église qui parlaient latin, et cela pendant des siècles. Même quand on ne le parla plus couramment, le latin resta très longtemps la langue de la science, de la philosophie, des belles-lettres, de l'administration, et même des notaires de campagne. Le français en est profondément marqué.
Par contre, c'est à partir de racines grecques, qu'elles aient été latinisées ou non, que la majorité des mots savants ont été transcrits ou créés au cours des siècles. C'est ainsi que les ouvrages spécialisés abondent en termes dont la signification et l'orthographe se justifient et se mémorisent de façon plus durable par la connaissance des mots grecs qui en sont la source. Examinons la différence de sens du premier élément de composition dans policlinique (ville) et polyclinique (nombreux) ; du deuxième élément de composition dans hydrophile (ami) et chlorophylle (feuille).
«Nous savons tout ce qu'un livre comme celui-ci comporte d'artificiel au point de vue d'une linguistique intransigeante. Le plus grand nombre et presque la totalité des mots français "venus du grec" n'ont en fait jamais existé dans cette langue, au moins à l'époque classique et dans le vocabulaire courant. Ce sont des fabrications de notre histoire, et en particulier de notre histoire scientifique : dès la fin du XIVe siècle, des philosophes, des théologiens et des savants s'avisent d'utiliser les merveilleuses ressources du grec (qu'ils lisent et connaissent bien) pour désigner, avec plus de rigueur qu'en français, des concepts ou des objets nouveaux. Ce mouvement prend un essor décisif avec l'apparition, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des formes modernes du savoir et du savoir-faire : chimie, mécanique, physique...» Jacques Cellard.
Chaque jour, nous sommes mis en présence de termes dont nous maîtrisons le sens et l'orthographe grâce à la connaissance de leur empreinte grecque ou latine : un «imbécile» est celui qui est faible parce que, nous dit le latin, il n'a pas de bâton pour se défendre : inbecillus ; un «biscuit» est un gâteau qui est cuit deux fois.
Et les termes scientifiques marqués par le grec : la «brachylogie» désigne la concision et la brièveté dans les propos : brachy-, court et logos, parole ; un «hippocampe», animal fabuleux dont le corps de cheval se recourbait en queue de poisson, d'où l'animal marin connu sous ce nom : hippo-, cheval et campé, courbure ; le «sceptique» désire observer (skopos, qui observé) avant de décider alors qu'une fosse «septique» {sêptikos, qui engendre la putréfaction) est une fosse à purin.Les racines grecques et latines du vocabulaire français [texte imprimé] / Cécile, Bourgaux, Auteur . - DE BOECK SUP, 2013 . - 251 p ; 23 cm.
ISSN : 978-2801116944
Langues : Français (fre)
Mots-clés : vocabulaire langue francais gracque latein Index. décimale : 840 Littérature Française
Résumé : Passionné par l'origine de notre langue, Jacques Cellard a voulu marquer la place capitale du grec et du latin dans notre vocabulaire scientifique et quotidien. Comme lui, partons à la découverte infinie de cette richesse reçue du passé, sachant aussi que les mots scientifiques ou techniques surgissent par centaines chaque année.
La plupart des mots courants de la langue française proviennent, par voie orale, du latin tel qu'on le parlait en Gaule aux IVe et Ve siècles. Les mots ont été repris, refaits, créés sur base latine par des savants, des professeurs, des gens d'église qui parlaient latin, et cela pendant des siècles. Même quand on ne le parla plus couramment, le latin resta très longtemps la langue de la science, de la philosophie, des belles-lettres, de l'administration, et même des notaires de campagne. Le français en est profondément marqué.
Par contre, c'est à partir de racines grecques, qu'elles aient été latinisées ou non, que la majorité des mots savants ont été transcrits ou créés au cours des siècles. C'est ainsi que les ouvrages spécialisés abondent en termes dont la signification et l'orthographe se justifient et se mémorisent de façon plus durable par la connaissance des mots grecs qui en sont la source. Examinons la différence de sens du premier élément de composition dans policlinique (ville) et polyclinique (nombreux) ; du deuxième élément de composition dans hydrophile (ami) et chlorophylle (feuille).
«Nous savons tout ce qu'un livre comme celui-ci comporte d'artificiel au point de vue d'une linguistique intransigeante. Le plus grand nombre et presque la totalité des mots français "venus du grec" n'ont en fait jamais existé dans cette langue, au moins à l'époque classique et dans le vocabulaire courant. Ce sont des fabrications de notre histoire, et en particulier de notre histoire scientifique : dès la fin du XIVe siècle, des philosophes, des théologiens et des savants s'avisent d'utiliser les merveilleuses ressources du grec (qu'ils lisent et connaissent bien) pour désigner, avec plus de rigueur qu'en français, des concepts ou des objets nouveaux. Ce mouvement prend un essor décisif avec l'apparition, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des formes modernes du savoir et du savoir-faire : chimie, mécanique, physique...» Jacques Cellard.
Chaque jour, nous sommes mis en présence de termes dont nous maîtrisons le sens et l'orthographe grâce à la connaissance de leur empreinte grecque ou latine : un «imbécile» est celui qui est faible parce que, nous dit le latin, il n'a pas de bâton pour se défendre : inbecillus ; un «biscuit» est un gâteau qui est cuit deux fois.
Et les termes scientifiques marqués par le grec : la «brachylogie» désigne la concision et la brièveté dans les propos : brachy-, court et logos, parole ; un «hippocampe», animal fabuleux dont le corps de cheval se recourbait en queue de poisson, d'où l'animal marin connu sous ce nom : hippo-, cheval et campé, courbure ; le «sceptique» désire observer (skopos, qui observé) avant de décider alors qu'une fosse «septique» {sêptikos, qui engendre la putréfaction) est une fosse à purin.Exemplaires (2)
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